Quelques informations techniques pour les passionnés...

J'ai débuté la photo avec l'argentique NB puis couleur... j'ai ensuite travaillé de nombreuses années avec du matériel Minolta (racheté ensuite par Sony) argentique et numérique, puis avec un Nikon D700 (full-frame, gamme pro pour ceux qui ne connaîtrait pas) équipé d'un Nikkor 24-120mm VR, d'un Nikkor 70-300mm VR, d'un Nikkor 50mm 1,8 et d'un  Nikkor AF MICRO 105mm 2,8. Et fin 2019, j'ai "craqué" pour un Nikon Z6 qui fait penser à mon vieux Dimage7... avec une qualité d'image dans le viseur incomparable  et les fonctionnalité du D700 étendues.  Pour l'argentique NB j'utilise un "vieux" Nikon F55 compatible avec les mêmes objectifs. Pour les paysages, j'utilise les trois premiers objectifs, pour la flore/macro j'ai une nette préférence pour le 105mm MICRO et pour les portraits le 50mm de par sa grande ouverture qui permet de superbes arrières plans flous ou le 300mm si je veux avoir un sujet "isolé" de son environnement (pour plus de détails voir l'article sur la profondeur de champ ci-dessous).

Lorsque je ne fais pas tirer mes photo par un labo (ce qui est le cas pour tous les grands formats), je les imprime sur une Canon Selphy CP1000 qui permet des impressions jusqu'au format 10cm x 15cm. Pour l'argentique NB j'ai un petit labo avec agrandisseur Leitz et j'utilise la gamme Ilford Multigrad. J'apprécie le côté unique du tirage papier ainsi que le côté "magique" de l'image qui apparaît sur le papier.

Pour tout ce qui concerne la retouche d'image, j'utilise Photoshop et ViewNX-i de Nikon, et mis à part les photos "souvenir" qui font exception, toutes les images auxquelles j'accorde une certaine valeur artistique font un petit passage dans ces logiciels. Tout d'abord pour le recadrage (souvent nécessaire car j'essaye de laisser un peu de marge à la prise de vue), le réglage de l'horizon (un ou deux degrés d'horizon en biais sont vite arrivés !), les courbes de niveau et le renforcement de la netteté ainsi que les lignes de fuites (perspective).

Pour les portraits, les retouches sont un peu plus élaborées : retouche de la température de couleur pour commencer, correction éventuelle de l'exposition et des "blancs cramés". Puis mise en valeur du regard (dans le cas de portraits féminins, ceci peut aller jusqu'à la retouche du maquillage, voire même de la retouche cil à cil !) et du sourire. Ce dernier point peut faire hurler certains "puristes" de la photo brute... personnellement, je considère que la photo doit retransmettre au mieux l'impression que l'on a d'un visage. Et comme on n'analyse pas un visage de manière globale comme le fait l'appareil de photo mais en "scannant" ses divers éléments, il est nécessaire de redonner au portrait la même dimension que l'image mentale que nous avons construite suite à ce "scan". Concrètement, ceci se traduit par une mise en valeur du regard (point important lorsque l'on regarde une personne) et du sourire (un peu moins important, mais on sait que les dents sont blanches... alors si elles apparaissent grises, ou pire... jaunes sur la photo, ceci ne correspond plus à l'image mentale que nous avons de la personne. Donc correction nécessaire !

Pour mener à bien ces divers travaux, il est évidemment nécessaire d'avoir un écran étalonné sous peine d'avoir de bien mauvaises surprises lors du tirage par le labo ou sur son imprimante (étalonnée elle aussi). Pour ma part, j'utilise le SPYDER de Datacolor.

Je travaille le plus souvent en mode "Programme" pour tout ce qui est "sur le vif", donc dans le genre reportage. En effet, je considère que les algorithmes de réglage de mon Nikon sont supérieurs à mes réflexes dans ce cas de prise de vue. En portrait et en macro, je préfère le mode "Priorité à l'ouverture" qui offre la possibilité de contrôler précisément la profondeur de champ. Et pour les sujets en mouvement: priorité à la vitesse évidemment (vitesses 1/60 ou plus lent pour les effets de "filé" ou 1/250 ou plus rapide pour figer le mouvement). Dans les cas d'éclairage difficile (environnement sombre ou de nuit) le mode manuel s'impose évidemment.

 

Depuis longtemps, la question de la profondeur de champ m'intéresse (voir article à ce sujet ci-dessous).

Une remarque à l'adresse des débutants (pour leur éviter de refaire les mêmes innombrables tests que j'ai fait !) : si la profondeur de champ que vous voyez dans votre viseur ne vous satisfait pas... changez d'objectif et choisissez-en un plus lumineux (ouverture plus grande). En effet, lors de la mise au point l'objectif est ouvert au maximum et offre ainsi la plus faible profondeur de champ... c'est tout bête et évident...lorsqu'on le sait!

Atelier donné dans le cadre du Festival de la Formation 

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SO, WB, JPG, 1/f... m'enfin c'est quoi tout ce "bazar"... j'aimerais juste faire de la photo moi ! Cet atelier cherche à vulgariser les concepts de la photo numérique, ceci depuis la prise de vue jusqu'à la publication, que ce soit en format papier, ou sur le WEB. Avec comme fil rouge : quels réglages pour l'utilisation finale de mon image.


© 2022 Gérald Huguenin